Lemonde il y a cent ans. Il y a cent ans, le monde a été frappé par une pandémie mortelle qui a tué des dizaines de millions de personnes dans le monde. La grippe espagnole était Publié le 3 juillet 2015 par Oui, c’est vrai les tracteurs sont des machines capables de très grandes prouesses. Nous l’avons vu à de nombreuses reprises dans des vidéos de figures sur ce site. Mais cette fois, ce chauffeur dépasse les limites de la raison. On se demande d’abord comment est-ce qu’il est arrivé en haut de ce monticule. Bon jusque là tout va bien. Mais au moment d’en descendre, le tracteur est quasiment à la vertical ! Faut pas avoir froid aux yeux. Catégorie Accident de tracteur Insolite Tag figure fou incroyable TRIBUNE Le projet de souveraineté européenne doit être repensé en fonction d’une menace russe qui va perdurer, analyse l’ancien diplomate, dans une tribune au « Monde ». Il souligne la "Par le sacrement de mariage l'amour des époux est élevé au rang d'amour divin" affirme le concile Vatican II. Et, ajoute le Rituel du mariage "les époux deviennent l'un pour l'autre sacrement de la présence du Christ". Comment vivre son mariage pour que ces magnifiques promesses ne restent pas lettres mortes ? Qu’est-ce que ça veut dire, s’appuyer sur le sacrement de mariage ? », m’a demandé un jour un couple chrétien. Le mot s’appuyer » ne m’enchante pas. J’aurais peur que le sacrement de mariage soit perçu comme une béquille pour l’amour, une assurance tous risques » contre les aléas de la vie. Ceci dit, le sacrement de mariage est un sacrement fabuleux bien compris, il est un apport considérable pour l’amour. Pourquoi ? Dans un mariage religieux, le Christ est invité aux noces comme Il le fut à Cana. Il est présent au cœur de la relation des époux. Il est partie prenante de leur consentement ; la parole sacramentelle n’est pas celle du prêtre, mais celle des époux. Leur oui » fragile et faillible est en même temps le oui » du Christ qui s’engage à être présent derrière chaque geste d’amour envers le conjoint. Laissez le Christ aimer en vous »L’amour d’un conjoint pour sa moitié est plus que le signe de la tendresse de Dieu, il est la Tendresse même de Dieu. Chacun peut dire à l’autre Plus je t’aime d’un amour oblatif, et plus je te donne Dieu ». Or quand Dieu nous aime, Il nous transforme. De même qu’à Cana, Il a changé l’eau en vin millésimé, dans le sacrement Il transforme l’amour débutant en amour adulte généreux et fécond. Aux couples mariés, je dis Laissez donc le Christ aimer en vous son Esprit d’amour vous apprend à aimer comme Lui d’un amour qui tend à la gratuité, qui – le premier – demande pardon, qui ne se reprend jamais ».Dans le sacrement, le couple est plongé dans la fournaise de l’Amour du Christ pour son Église chaque conjoint est traversé par cet Amour fou et aussi par l’amour reconnaissant de l’Église pour son Époux, le Christ. Le mariage à l’Église n’est donc pas une petite bénédiction pour se protéger. C’est une participation au grand mystère de l’amour divin, qui aime avant d’être aimé, sans reprise, jusqu’au le sacrement, les époux qui le vivent pleinement deviennent les signes des épousailles que le Christ a scellées sur la croix avec l’humanité. Elles se célébreront magistralement dans l’au-delà, dans les Noces éternelles. Dieu donne aux époux cette capacité d’être signes ces grâces de fidélité sur lesquelles ils sont en droit de compter je préfère ce mot à celui de s’appuyer sur », ces grâces qui peuvent donner la capacité de l’impossible ».Denis Sonet Jen’ai pas été le seul à grimacer dans mon salon en me disant qu’il y a des moments où il vaut mieux se taire. Mais voilà, Dany Turcotte est payé pour parler, comme tout le monde, à Tout le monde en parle. Et parfois, dans le contexte d’une entrevue aussi sensible, il n’est pas simple de trouver les mots justes.

Rechercher > Ce qu'il y a de fou dans le monde > tab Ce qu'il y a de fou dans le monde Auteur Communauté du Chemin Neuf, Communauté du Chemin Neuf Catégories chant à l'Esprit Saint Temps liturgiques autre E A Ce qu'il y a de fou dans le monde, E F B7 Voilà ce que Dieu a choisi. E G Cm A Ce qu'il y a de faible dans le monde, E B7 E Voilà ce que Dieu a choisi. Contrechant Viens Esprit de feu Viens Esprit d'amour Viens Esprit de Dieu Viens nous t'attendons. © - Communauté du Chemin Neuf ex-Artemas

Iln'y a pas de raison pour qu'on n'ait pas l'ambition d'être dans le Top 8 ou le Top 6. Ce qui est sûr, c'est qu'on regarde vers le haut. C'est une évidence ! Ce qui est sûr, c'est qu'on
C'est un bruit bizarre entendu en différents endroits de la planète, de l'Ecosse au Canada en passant par le Maroc ou le Nouveau-Mexique. Un ronronnement entêtant, qui dérange, qui intrigue. Baptisé "the hum" le bourdonnement en anglais, ce phénomène sonore a été signalé pour la première fois dans les années 1970, dans la ville anglaise de Bristol. Certains l'ont comparé à un moteur diesel tournant au ralenti dans le lointain, comme si un camion était dans la rue d'à côté. On parle de bourdonnement, de tintement, de ronronnement, mais il est difficile à définir. Le seul élément sur lequel s'accordent les témoins auditifs, c'est que ce bruit est sacrément suite après la publicité "C'est comme un bruit de moteur" La journaliste de la BBC Linda Geddes racontait l'an dernier sa première expérience du "hum" "Il est 11 heures du matin et je suis soudain consciente de ce bruit bourdonnant et pulsant, un peu comme une perceuse ou une disqueuse lointaine. Mais ce n'est pas seulement un bruit. On dirait que mon oreille interne est en train de vibrer." Les centaines d'habitants de Bristol qui s'étaient plaints dans les années 1970 n'ont pas à l'époque reçu de réponse satisfaisante. Un temps disparu, le "hum" y a pourtant refait surface en 2016, amplifié cette fois par les réseaux sociaux. Et ça continue. Au mois d'octobre, une habitante se confiait au "Bristol Post" "Ça me rend dingue. Je ne le remarque que la nuit, quand tout est éteint et qu'il y a moins de circulation. Mais quand je m'allonge, ça devient encore plus fort. J'ai essayé de mettre des bouchons d'oreilles, mais je l'entends toujours, c'est comme un bruit de moteur, mais ça pulse.""Son venu du ciel" Bristol n'est pas un cas isolé. La ville canadienne de Windsor est un autre exemple frappant. Le bruit est plutôt dans les basses, on évoque des grommellements façon Barry White. Des centaines d'habitants se plaignent d'incidences de ce fameux bruit sur leur santé. Sauf que dans ce cas-là, il y a un coupable possible certains montrent du doigt une zone industrielle américaine située à Détroit, de l'autre côté de la frontière. A Taos, au Nouveau-Mexique, bourgade connue notamment pour accueillir le ranch de Julia Roberts, c'est environ 2% de la population qui entend le bourdonnement local, dont les premières occurrences remonteraient aux années 1990. En 1995, des scientifiques de l'université de l'Etat ont effectué des recherches sur place, sans obtenir de résultats concluants malgré de nombreux tests et l'utilisation d'instruments destinés à capter le fameux son. D'autres endroits du monde connaissent ou ont connu des phénomènes similaires Bornéo, l'Indiana... Au Maroc, c'est un "son venu du ciel" qui était décrit l'an dernier après des témoignages venant de plusieurs grandes villes. La suite après la publicité Une carte du "hum" dans le monde. Capture d'écran/BBC Mais d'où vient le "hum" ? S'il a de quoi laisser perplexe, le bourdonnement semble avoir convaincu les scientifiques qu'il ne s'agit pas d'une hallucination collective. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils aient trouvé une origine certaine à ce bruit que la rumeur publique attribue aux causes les plus diverses, allant des bruits d'icebergs aux fermes éoliennes en passant par les sous-marins et les lignes à haute tension. On a même évoqué les acouphènes, ces sons que certaines personnes entendent sans qu'ils soient associés à des bruits dans leur environnement. Peu d'études ont été consacrées au "hum". La première d'importance date de 2004 et est due à David Deming, de l'université de l'Oklahoma. Il exclut les acouphènes, et signale qu'il "peut se manifester par des vibrations ressenties dans le corps et est souvent accompagné par une suite de symptômes physiques qui incluent maux de tête, nausée et douleur dans les oreilles". Il reconnaît cependant le peu de données disponibles, mais envisage une hypothèse que certaines personnes aient la capacité d'interpréter certaines longueurs d'ondes radio notamment les très basses fréquences sous forme de suite après la publicité Parmi les causes envisagées par Glen McPherson, de l'université de Colombie Britannique, qui s'est penché sur le sujet, le "hum" pourrait être "l'accumulation de sons à basses fréquences et d'infrasons générés par les humains", ce qui inclurait ce qui va "des bruits d'autoroute à toutes sortes d'activités industrielles". Mais il tend à privilégier l'hypothèse de David Deming. Le tintement du fond de l'Arctique Durant l'été 2016, dans le grand Nord canadien, des chasseurs ont signalé un son mystérieux semblant provenir du fond de l'océan Arctique, dans un petit détroit situé à une centaine de kilomètres de la bourgade d'Igloolik. Un bruit inquiétant selon eux, car il fait fuir baleines et phoques qui passent habituellement par ce détroit. Le gouvernement canadien les a pris au sérieux et a patrouillé dans le secteur, envoyant même un spécialiste sur place. Rien n'a pu être mesuré, et aucune explication officielle n'a pu être fournie. Aux dernières nouvelles, "le dossier est clos". Plus récemment, des chercheurs du CNRS ont mis en avant une autre cause possible il s'agirait du "bourdonnement de la Terre", créé par l'action de l'océan sur la terre ferme, les vagues faisant vibrer le fond de l' suite après la publicité Ce ne sont probablement pas les seules explications, comme le démontrent des bruits particuliers enregistrés en d'autres endroits de la planète. Le bruit métallique de la fosse des Mariannes La fosse des Mariannes n'est pas seulement l'endroit le plus profond des océans, c'est aussi le siège d'un bruit qui a intrigué les scientifiques durant plusieurs années. En 2014 et 2015, des sondes sous-marines capables de plonger jusqu'à mètres de profondeur y enregistraient des bruits complexes se terminant par un son métallique. Finalement, des chercheurs de l'université d'état de l'Oregon Etats-Unis identifiaient l'origine du bruit il s'agirait d'un chant de baleine inconnu jusque-là. Le bruit enregistré dans la fosse des Mariannes. ORCAA Lab La migration des animaux marins Pour ceux qui sont proches de l'océan, une source de bruit serait... la migration des poissons, crevettes et autres méduses, selon une étude menée par des scientifiques de l'université de San Diego Californie. Ces chercheurs ont enregistré un son à peine plus fort que le bruit de fond de l'océan et en ont déterminé la possible origine. Nombre de petits animaux marins remonteraient en masse au crépuscule pour aller se nourrir et redescendraient à l'aube vers la sécurité des profondeurs. Leurs migrations massives et régulières produiraient cette vibration significative, mais les scientifiques n'ont pas encore déterminé si elles sont dues à une espèce en particulier. Le chant des aurores boréales La suite après la publicité Le son des aurores boréales. université d'Aalto, Finlande Ceux qui ont la chance d'observer régulièrement des aurores boréales l'ont peut-être remarqué, elles ne sont pas entièrement silencieuses. Bien sûr, leur bruit est peu perceptible et est souvent couvert par d'autres sons naturels, mais il existe, et un acousticien finlandais, Unto professeur à l'université d'Aalto, en est le spécialiste. L'an dernier, il a même avancé une explication sur la manière dont ces sons sont produits. En général, l'air se refroidit au fur et à mesure que l'on monte en altitude, mais dans des conditions vraiment froides et par temps calme, l'air froid est plus près du sol alors que de l'air plus chaud s'est élevé, un phénomène connu des spécialistes sous le nom de couches d'inversion. Des charges électriques s'accumulent dans l'air froid au-dessus et au-dessous de cette couche. Lorsque l'aurore polaire se produit sous l'effet du vent solaire, l'électricité entre les deux couches se décharge, avec des étincelles qui émettent des sons et une activité magnétique que l'on peut mesurer. Le volume des sons varie alors en fonction de l'intensité des aurores. Le bruit de la Terre qui bouge En théorie, on ne peut pas l'entendre, mais on peut le mesurer le son que fait la Terre en bougeant n'est pas une vue de l'esprit, et une équipe de scientifiques emmenée par Martha Deen, de l'Institut de physique du globe de Paris, l'a enregistré. Car notre planète est sans arrêt en mouvement, et pas seulement lors des tremblements de terre. L'écorce terrestre bouge sans arrêt, ce que les spécialistes nomment une "oscillation libre permanente". Et ce déplacement fait du bruit, mais à des fréquences inaudibles, à peu près fois plus basses que celles que peut capter l'oreille humaine. Ce sont ces vibrations qui ont été mesurées au fond de l'océan grâce à des instruments déployés pendant presque un an au large de La Réunion. Si le "bruit de la Terre qui bouge" n'est apparemment pas à l'origine du "hum", on voit qu'il y a une brochette de suspects possibles. Et ont peut espérer qu'un jour la science apporte une réponse définitive à ces mystérieux bourdonnements qui hantent les nuits d'une partie de la population de la planète...
Réponsede la Bible. Les efforts des humains pour instaurer la paix dans le monde ont échoué et n’aboutiront jamais, et ce pour plusieurs raisons : « Ce n’est pas à l’homme qui marche de diriger ses pas » ( Jérémie 10:23 ). Les humains n’ont été créés ni avec la capacité ni avec le droit de se gouverner eux- mêmes. Annonce Votre navigateur ne supporte pas la balise HTML5 video. Image crédit Pixabay Qu’est-ce qui est important dans la relation de flammes jumelles ? Ce qui est important, c’est que c’est une histoire d’amour. On a tendance à l’oublier. Et ça commence par l’amour de soi. Quelqu’un qui n’est pas capable de s’aimer soi, sera incapable d’aimer l’autre d’un amour inconditionnel. C’est ce qu’on nous demande dans l’histoire de flammes jumelles. Ce n’est pas toujours facile de s’aimer, de ne pas se perdre, ne pas perdre ses principes, ses valeurs, sa constitution. S’aimer soi et se respecter donne accès à quelque chose de plus noble, de plus pur, pour ensuite s’unir à l’autre dans un amour aussi pur qui permet d’accepter l’autre tel qu’il est, dans son authenticité, de ne pas essayer de le changer. Annonce C’est un chemin parfois compliqué mais c’est belle route. C’est une redécouverte de soi, une redécouverte de l’autre, une redécouverte de l’amour. Je pense qu’on ne sait pas aimer. Le chemin est aussi important que l’arrivée. Tout le monde cherche la réunion mais il ne faut pas la précipiter. Il faut vivre pleinement la séparation. Il y a tellement de choses à récolter tout le long du chemin. C’est une vraie transformation. Ensuite, c’est vraiment du bonheur grâce à tout ce qu’on a appris. C’est une histoire d’amour avec un grand A, qui commence par l’amour de soi. La séparation entre les flammes jumelles peut se faire de différentes façons, qu’est-ce qui fait qu’elle prend une forme ou une autre ? Cela dépend de ce qui a été vécu dans les vies antérieures. S’il y a eu quatre incarnations où les jumeaux se sont retrouvés et ont tenté de se réunir, il y a quatre raisons qui ont fait qu’ils n’ont pas pu fusionner. Elles vont être prises en considération par les âmes pour déterminer une séparation qui va leur être favorable. Tout ce qu’on n’a pas su dépasser va déterminer ce qu’on va vivre aujourd’hui. Et tout ce qu’on a réussi va nous apporter une force, une ressource qui va nous permettre de dépasser tout ça avec plus d’aisance. Il y a plein de séparations atypiques. Le point commun, c’est de ne pas pouvoir s’unir à l’autre et vivre son amour pleinement. C’est ce qui va permettre de travailler sur soi, de dégager le karma, de s’aimer soi et d’aimer l’autre de façon plus pure, plus simple. Quelle que soit la forme que ça va prendre, c’est une étape importante qui nous prépare à la suite. On revit d’une façon différente les difficultés des précédentes vies pour les dépasser ? Oui. S’il y a eu quatre raisons qui font qu’on n’a pas pu se réunir, elles vont toutes être revécues. Avec les âmes sœurs, on va inverser les rôles un coup bourreau, un coup victime ou on va faire quelque chose qu’on n’avait pas réussi à faire. Alors que les flammes jumelles vont revivre à l’identique les mêmes épreuves. Par exemple, si dans une première vie, l’un des deux n’a pas su faire face à cette séparation et s’est donné la mort cette séparation va être revécue d’une autre façon. Dans la seconde vie, il va falloir cicatriser la première, ils vont revivre une situation où celui qui s’est donné la mort va de nouveau avoir de la difficulté à attendre l’autre. Il va cicatriser cette première vie mais n’aura pas suffisamment de force pour dépasser complètement la séparation il ne va pas se tuer mais il va partir avec une autre personne. Dans la troisième vie, la première vie où l’un s’est tué a été cicatrisée et ils vont la revivre plus facilement mais la deuxième n’a pas été cicatrisée et ainsi de suite. Dans la cinquième vie, ils vont revivre la première vie facilement parce qu’elle a été cicatrisée quatre fois symboliquement, et puis la deuxième et la troisième. Par contre la quatrième vie n’a pas été cicatrisée et ça va être l’étape ultime qui va séparer les jumeaux, la plus grosse complication à dépasser. Les quatre vies sont revécues dans un format plus souple et plus doux. Ce sont des situations où on va se dire j’ai l’impression que je vais mourir ». C’est une émotion qui sort pour clôturer. Quelle est la différence entre une rencontre d’âmes sœurs et de flammes jumelles ? Quand on rencontre une âme sœur, il y a une alchimie mais elle est différente de la flamme jumelle. La flamme jumelle, on sait que depuis tout petit on l’attendait, sans la connaitre, et il y a plein de choses qui remontent à la surface. Quand on la voit, on la reconnait parce qu’on l’a toujours connue et toutes les vies antérieures vont revenir. Ça vient du cœur et pas de la tête. L’âme sœur est forte, foudroyante, mais elle n’est pas animée par les mêmes choses, c’est une relation totalement différente. Les deux sont fortes et merveilleuses à vivre. Toutes les histoires d’amour nous font travailler. Il y a toujours des choses à apprendre sur soi, sur la vie, sur les autres et c’est toujours porteur. J’ai un parcours un peu atypique parce que je suis médium mais quand j’ai rencontré ma flamme jumelle je ne savais pas. Je ne savais même pas ce qu’étaient les flammes jumelles. Il y a eu quelque chose d’évident, une reconnaissance avec cette personne mais pour moi c’était un lien d’âme, quelqu’un que j’avais connu avant et c’est tout. C’est plus tard que je me suis vraiment dit ah il y a un lien qui est quand même assez particulier ». Qu’est-ce qui t’a fait sentir que c’était vraiment quelque chose de différent ? La manière dont c’est arrivé. Pendant 8 mois, involontairement, j’ai tout fait pour ne pas rencontrer cette personne. J’allais à gauche quand on me disait d’aller à droite. Le jour de la rencontre, le temps s’est figé. On voit la personne, les yeux s’arrêtent, on rentre dans une bulle intemporelle et on se dit là il y a un truc qui passe ». C’est très émotionnel, le corps parle. Ce n’est pas un coup de foudre, ce n’est pas de l’amour, c’est indescriptible. Il y a une énergie, une vibration qui nous envahit et on se demande ce qu’il se passe. Je ne peux pas dire que je suis tombé amoureux tout de suite, il y a quelque chose mais c’est indéfinissable. Mon corps m’a parlé, je me suis dit je n’ai jamais vécu ça, il se passe quelque chose de vraiment particulier, je sais que c’est toi ». Cependant, il faut être prudent parce que la dernière histoire chasse la précédente. On a toujours l’impression d’aimer plus son dernier amour que celui d’avant, on a tendance à oublier. Pour moi, ce n’est pas l’amour qui est arrivé dès le début, ça a été une émotion, une énergie, une vibration, une complicité, le temps qui s’arrête. C’est intense, c’est fort mais ce n’est pas un coup de foudre. On dit que ça peut déclencher des montées de kundalini, de la télépathie… Est-ce que ça peut arriver sans que ce soit des flammes jumelles ? Complètement. La télépathie, les montées de kundalini, c’est donné à tout le monde. D’ailleurs la télépathie c’est de la médiumnité. Quand je rentre en contact avec des guides ou des défunts c’est de la télépathie. Souvent les gens me disent je suis en télépathie avec cette personne, c’est mon jumeau ». Peut-être, mais c’est surtout de la médiumnité. On se connecte à l’âme de la personne. C’est là qu’il ne faut pas confondre. Les montées de kundalini c’est pareil. C’est juste que l’on est en harmonie avec quelqu’un parce qu’on est reliés de cœur à cœur. On peut être en télépathie avec une amie, avec son enfant, avec plein de personnes, avec quelqu’un que l’on aime tout simplement. Annonce Où se trouvent les similitudes entre jumeaux ? C’est au cas par cas. Les similitudes ne sont pas des signes qui vont permettre de dire si on est en présence de sa flamme jumelle. On peut avoir des amis ou un frère qui portent les mêmes blessures, qui ont vécu des événements similaires ou qui ont le même caractère… Dans ces relations de flammes jumelles, il faut lâcher son mental et son ego. Les gens cherchent à trouver des raisons qui confirment qu’ils sont en présence de leur jumeau. C’est là où je suis très vigilant. Plus on va trouver de raisons à cette histoire, plus on va la mentaliser et moins il y a de chances que ce soit une histoire de flammes jumelles. Il faut laisser faire les choses, tout est possible. Il peut y avoir plein de similitudes comme n’y en avoir aucune. Un monsieur m’a appelé et pensait qu’il n’était pas en présence de sa flamme jumelle parce qu’il ne faisait pas de télépathie. Mais tout le monde ne fait pas de télépathie avec son jumeau. Il n’y a vraiment pas de règles et je pense qu’il est dangereux pour les gens d’analyser le nombre d’éléments qui confirment, qui rassurent, qui donnent une raison à cette histoire d’amour alors que ce sont des histoires qui n’ont ni queue ni tête et qui sont assez déraisonnables. Qu’est-ce que tu appelles déraisonnable ? On ne peut pas y trouver de raison. Il y a souvent des différences de cultures, géographiques, sociales à dépasser… Si on cherche à réfléchir, à mentaliser, on se torture et on devient fou. Quand on vit les choses pleinement, avec son cœur, on lit entre les lignes parce qu’on se fie à ses ressentis, à son intuition, c’est beaucoup plus simple. Ce sont des histoires folles mais elles ne sont pas irraisonnées, elles sont déraisonnées, il ne faut pas leur donner de raison. Il faut lâcher le mental, les explications et se fier à son cœur. On dit parfois qu’il n’y aurait pas d’attirance physique entre les jumeaux ? Ça arrive dans le sens où les gens me disent parfois j’ai rencontré quelqu’un, mais ce n’est pas du tout mon style ». Par contre, on ne peut pas être rebuté par l’autre personne. C’est juste que ce n’est pas forcément notre style d’homme ou de femme. Il y a quelque chose qui ne vient pas de la tête, qui vient du cœur, c’est le feeling, l’alchimie, les énergies s’attirent. Il y a une attirance mais ce n’est pas un coup de foudre. Ce n’est pas le physique qui parle c’est l’âme. Il y a toujours une attraction, mais elle est indéfinissable. La personne qui me dit je suis tombé amoureux au premier regard », je ne suis pas sûr que ce soit sa flamme jumelle. Il y a un proverbe qui dit ce n’est pas parce qu’elle est belle que je l’aime, mais elle est belle parce que je l’aime ». On ne tombe pas amoureux d’un physique, on tombe amoureux d’une personne et après on la trouve belle parce qu’on est amoureux d’elle. C’est un amour qui est pur et qui est tourné vers l’autre. A l’inverse, l’amour passionnel chez les âmes sœurs est égoïste, tourné vers soi. On a des manques, des compromis, on n’a pas confiance en soi, on ne s’estime pas, on ne s’aime pas et on va demander à l’autre de tout combler. L’histoire de flammes jumelles c’est différent, c’est ce qu’on apprend dans les séparations, on nous demande de fonctionner différemment, de réapprendre à aimer l’autre. Qu’est-ce qui est différent au quotidien quand on est avec sa flamme jumelle ? Tout est simple. Il ne faut pas se dire que la vie est extrêmement belle et merveilleuse, ce n’est pas vrai, on est monsieur et madame tout le monde. Mais la vie est simple parce que chaque problème aura sa solution et qu’on ne rentre pas en conflit. On peut être en désaccord mais il va y avoir une discussion, les deux vont s’écouter et trouver une solution. Ce n’est pas l’un qui va dominer l’autre. Souvent, dans un couple, il y en a un qui va porter la culotte », là ce sont les deux qui vont la porter ou aucun ne va la porter. C’est ce qui va rendre plus simple et plus belle cette histoire, il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions. L’amour est tellement pur, il n’y a pas de suspicion, de jalousie, de possession. Plein de problèmes n’existent pas. Il y aura évidemment des incompréhensions et un travail à faire. Dans le couple, on a quand même plein de choses à régler. Mais on s’accorde, on respecte l’autre et on est libres. Il n’y a pas de tricherie, pas de mensonge, tout coule, c’est un amour qui est inconditionnel. Quoi que l’autre va faire, on va l’aimer. Et on ne va pas nous demander de nous perdre dans une relation, d’aller à l’encontre de nos principes, de nos valeurs, de notre constitution… On sait comment répondre aux attentes l’un de l’autre, on sait ce qu’on peut lui donner, on n’attend plus rien, on reçoit, on accueille ce que l’autre est en mesure de nous donner. On avance à deux, côte à côte et pas l’un contre l’autre, ni l’un au-dessus de l’autre. C’est pour cela que la séparation nous prépare. C’est une préparation à l’amour, un entraînement, un échauffement. On nous apprend à aimer l’autre de manière beaucoup plus pure. L’amour inconditionnel c’est l’amour de nos guides, c’est un amour qui est sans jugement, c’est de la sagesse, de la bienveillance, on s’aime vraiment. Annonce Certains disent qu’il peut y avoir des problèmes de communication, que c’est parfois plus simple avec une âme sœur ? Je ne suis pas d’accord avec ça, c’est beaucoup plus simple avec une flamme jumelle. Mais pendant la séparation, c’est compliqué oui. Et la grosse erreur c’est d’essayer de comprendre l’autre alors que c’est un travail sur soi. La plupart des gens regardent ce que l’autre fait ou ne fait pas en disant mais il ne travaille pas, il ne se rapproche pas de moi » et ils ne se regardent pas eux, ils ne font pas leur travail. C’est là qu’il y a un problème de communication parce que c’est une histoire qu’il ne faut pas essayer de comprendre. Ensuite la communication est extrêmement simple. Quel est le rôle des flammes jumelles ? Le rôle des flammes jumelles c’est de travailler sur soi pour ensuite s’unir à l’autre et après aller vers les autres. Ne serait-ce que pour sa famille, ses amis on fait travailler les autres, on va transmettre quelque chose. On va peut-être ressortir le karma encore plus que quelqu’un d’autre mais on a aussi plus de facilités à travailler sur soi. Quand on a dépassé les difficultés de cette histoire d’amour, en termes de lâcher prise, de détachement, de tout ce qu’on nous demande de faire, on est capable de faire face avec plus d’aisance et peut-être de faire un peu plus de travail. Ça donne une force et on n’est plus tout seul, on est branchés dans l’amour inconditionnel 24h/24h. C’est l’amour de Dieu, c’est une source inépuisable, c’est un apport énergétique qui est juste exceptionnel. Tout le monde n’a pas de flamme jumelle ? Comment va se traduire le fait d’avoir ou pas une flamme jumelle ? Non, tout le monde n’en a pas. Tout comme sur Terre tout le monde n’a pas un jumeau. Quand on est en présence de sa flamme jumelle, on va vivre cette histoire particulière. Si on n’a pas de flamme jumelle ou qu’elle n’est pas incarnée, on est un homme, une femme comme tout le monde. Il n’y a aucune singularité, aucune différence. On n’est pas plus ou moins que quelqu’un d’autre. Est-ce qu’on sent si on a une flamme jumelle ? Il faut faire attention, il y a des gens qui vont créer ce sentiment d’avoir quelqu’un d’autre à qui s’unir. Mais j’ai toujours su, tout petit, qu’il y avait quelqu’un qui m’était destiné. Je savais que je rencontrerai l’amour avec un grand A et toute ma vie je l’ai cherché, je l’ai attendu. Je savais qu’il y avait une relation extrêmement importante et évolutive, dans ma vie d’homme et de médium, mais je ne savais pas que ce serait une flamme jumelle. Recevoir cette information avant même de rencontrer la personne, ce serait nous induire en erreur. Il faut vivre les choses naturellement, les découvrir. C’est là où la guidance a sa justesse, sa bienveillance et la sagesse de ne pas tout dire. Il y a des choses qui doivent rester secrètes et qu’on doit découvrir naturellement. C’est aussi ce qui fait le charme de l’amour tomber amoureux parce que je l’aime et pas parce qu’on me l’a dit. Il faut être avec la personne avec qui on a envie d’être sans se focaliser sur le fait que ce soit une flamme jumelle ou pas ? Oui. C’est une histoire d’amour avant tout, c’est là où le lien d’âme n’est pas important. Que ce soit âme sœur ou flamme jumelle, il n’y a pas de lien qui soit plus fort que l’autre. C’est juste l’amour que l’on va porter à l’autre qui sera différent passionné ou inconditionnel, ça dépend de ce qu’on doit travailler, de ce que notre âme a envie de dépasser et qui est le meilleur pour nous. Ce qui est important c’est d’être peut être célibataire et extrêmement heureux, comme on peut être en couple et extrêmement malheureux. J’ai vécu trois ans une histoire d’amour avec une âme sœur, j’étais très amoureux mais j’étais très malheureux… On dit parfois qu’une relation avec une âme sœur est plus intense que la relation avec la flamme jumelle, parce qu’il n’y a pas ce côté besoin », manque », qu’en penses-tu ? Je trouve que c’est le contraire. Ce n’est pas parce qu’il y a moins de besoins, de manques, qu’on s’aime moins, bien au contraire. On a su dépasser tout ça et on sait que dans cette histoire d’amour on est indépendant, on laisse la liberté à l’autre, on l’accepte tel qu’il est et on ne se perd pas dans la relation. Les âmes sœurs, ce sont des relations qui sont folles, puissantes, pleines d’amour mais passionnelles parce qu’on va demander à l’autre de combler tout le vide que l’on a en soi. On va avoir en permanence besoin d’être avec l’autre. Avec mon âme sœur, on faisait tout à deux, on ne pouvait pas se séparer. La flamme jumelle, on n’a pas besoin d’être avec elle. Avec ou sans elle, on l’aime, il n’y a pas de manque, pas de besoin, si on est avec elle c’est super et si on n’est pas avec elle c’est super aussi. Ce n’est pas qu’on l’aime moins, c’est que le manque n’a pas lieu d’être. Quand on a confiance en soi, confiance en l’autre, quand on l’aime purement et simplement, c’est normal d’avoir envie d’être avec l’autre, mais le manque et l’absence ne sont synonymes de souffrance. Pendant la séparation ça peut être douloureux mais dans la réunion non. On sait que l’autre est bien et que l’on va le retrouver. On arrive à être bien ensemble et bien séparément. C’est là où ça prend vraiment tout son sens c’est l’un avec l’autre, l’un sans l’autre mais toujours l’un pour l’autre. C’est beaucoup plus fort et beaucoup plus simple. Même si l’autre n’est pas là, on le sent ? Oui, on le ressent parce qu’on est connecté à lui. Les âmes se sont connectées, tous les corps énergétiques sont en symbiose, l’autre est dans notre coeur. C’est un amour qui vient vraiment du cœur, l’âme sœur ça vient plus de la tête, c’est un amour qui est mental, raisonné. Quand on a de la télépathie avec son jumeau, ce n’est pas ce qu’il dit qui fait chaud au cœur, c’est ce qu’on ressent, c’est cette énergie qu’on reçoit. Il y a une petite voix qui va transmettre un message mais c’est l’amour qui est envoyé à travers cette télépathie qui est marquant. L’amour que l’on ressent, l’amour que l’on reçoit est exceptionnel. L’histoire en elle-même est extrêmement banale, c’est l’amour qui est vraiment puissant et qui ouvre toutes les portes. On est tellement bien dans ses baskets, on sait lâcher prise, on est patient, on a la foi, on a confiance et ça coule. Ça vaut le coup mais ça se mérite. Ceux qui ont des difficultés peuvent aussi se mettre en couple avec quelqu’un d’autre qui va pouvoir les aider. Une tierce personne peut arriver et aider le fuyant à revenir vers l’abandonné. Je te donne un scoop je vais bientôt faire une vidéo sur l’allié. Il arrive parfois qu’on ait un allié dans l’histoire de flammes jumelles qui va donner un coup de pouce. C’est souvent une âme sœur aux deux jumeaux, ce peut être un enfant ou un ami. En consultation, j’ai eu une femme dont l’alliée est sa fille, qu’elle a eu d’une précédente union. Lorsque son jumeau appelle à la maison, avant même de l’avoir entendu au téléphone la petite répond et elle dit c’est papa ». Ça fait plein de belles histoires ! Oui et il n’y a pas de mode d’emploi, il ne faut jamais dire jamais, tout est possible. Retrouvez David Sabat sur Annonce Numéro8 : la France, c’est le pays où il y a le plus de communes, le plus de communes. Une commune, ça peut être une ville, ça peut être un village. C’est vraiment d’un point de vue administratif ce qu’il
À la fin du xixe siècle, le surnaturel est furieusement à la mode on explore les maladies mentales, on se pique de pratiquer l'hypnose… et on frémit en lisant des nouvelles et des contes fantastiques. En intégrant les dernières découvertes médicales, ses angoisses et ses hallucinations, Maupassant renouvelle le quoi le Horla est-il emblématique du conte fantastique ?I. Les caractéristiques du Horla1. Un conte fantastique• Le Horla est un conte fantastique, c'est-à-dire qu'il met en scène deux logiques opposées l'une rationnelle, l'autre trouve dans le conte fantastique un décor rassurant, quotidien, connu J'aime ma maison où j'ai grandi », des personnages familiers et pleins de bon sens ». Dans ce monde raisonnable font irruption des faits inexplicables […] et elle resta suspendue dans l'air transparent, toute seule, immobile » ; l'aspect surnaturel est renforcé par l'abondance de détails réalistes, le souci de décrire Horla, comme la plupart des contes fantastiques de la même époque, laisse au lecteur la possibilité d'interpréter selon l'une ou l'autre logique. Soit le narrateur est fou Décidément, je suis fou ! », soit le surnaturel existe Cette fois, je ne suis pas fou. J'ai vu… ».2. Le résumé de l'histoireLe narrateur tient son journal, du 8 mai au 10 septembre. L'action se déroule donc sur un peu plus de quatre mois.— Mai une bonne journée passée dans son jardin, à regarder les bateaux. Deux jours plus tard, il se dit malade et inquiet. Sa belle humeur l'a quitté. Passent deux jours sans que sa maladie ne le quitte. Son médecin le rassure. Malgré les médicaments, l'inquiétude persiste. Il note sa nervosité, sa peur de se coucher le soir. Il fait d'affreux cauchemars et rêve qu'on l'étouffe dans son sommeil, en pesant sur sa poitrine.— Juin son état ne s'améliore pas. La solitude du bois, lors d'une promenade, l'inquiète ; il a l'impression d'être suivi et a du mal à retrouver son chemin. Il décide alors de partir un peu, pour se changer les idées.— Juillet un mois plus tard, il reprend son journal et y raconte sa visite au Mont Saint-Michel. À la question faut-il croire à ce qu'on ne voit pas ? » le moine qui l'accompagne répond par l'affirmative. Le narrateur remarque que les cauchemars de son cocher sont semblables aux siens. Dès la deuxième nuit chez lui, ces rêves deviennent intolérables, au point qu'il songe à repartir. La nuit suivante, il remarque qu'une carafe d'eau, pleine la veille, se trouve vide le lendemain matin. Le narrateur décide de tenter quelques expériences seuls l'eau et le lait semblent disparaître. Il constate enfin qu'il ne peut s'agir de somnambulisme. Très effrayé, il part pour Paris, s'y distrait et se moque de ses frayeurs passées. Il assiste à une séance d'hypnotisme qui le trouble beaucoup.— Août dans le jardin, une rose, cueillie par une main invisible, est restée suspendue en l'air devant le narrateur. Il est persuadé de la présence d'un être invisible. Le lendemain, il se demande s'il ne devient pas fou et se sent obligé de rentrer, mu par une force obscure. Il a peur, décide de partir, sans y parvenir. À Rouen, il emprunte un livre sur les phénomènes surnaturels. Il n'arrive pas à se rendre à la gare et ordonne au cocher, contre sa volonté, de rentrer. Il s'aperçoit que les pages du livre tournent toutes seules. Il essaie de saisir l'être invisible qui s'enfuit par la fenêtre. Le narrateur décide de le tuer. La lecture d'un article scientifique sur une épidémie de folie » sévissant au Brésil le convainc que l'être invisible, qu'il baptise le Horla, s'apprête à envahir le monde. Il ne se sent plus maître de ses pensées. Le soir même, il tente d'attraper le Horla, se retrouve face à son miroir, qui ne lui renvoie plus son image. Le lendemain, il fait poser porte et volets de fer à sa chambre.— 10 septembre dernière page du journal. Le narrateur a enfermé le Horla dans sa chambre et a mis le feu à la maison. Tout à son projet, il avait oublié que ses domestiques y dormaient aussi. La seule chose qui le préoccupe, pourtant, est de savoir si le Horla est bien mort. Ce n'est pas si sûr…II. Les personnages1. Le narrateur• Le narrateur ne donne aucun indice concernant son identité. C'est un homme j'ai passé toute la matinée étendu sur l'herbe », normand, qui n'a pas besoin de travailler. Il est cultivé et curieux Je viens de lire ceci dans la Revue du Monde Scientifique » et analyse de façon très précise, presque scientifique, ses sensations un simple malaise, un trouble de la circulation peut-être, l'irritation d'un filet nerveux, un peu de congestion ». Il n'est ni fou ni crédule Les faits qu'il avança me parurent tellement bizarres, que je me déclarai tout à fait incrédule. », ce qui rend son témoignage plus lecteur de la fin du xixe siècle peut donc s'identifier aisément au narrateur, ce qui renforce la violence du surnaturel et la montée de l' Le Horla• Les preuves que réunit le narrateur de l'existence d'un être invisible » peuvent former une sorte de portrait du Horla. Son corps ne paraissait point posséder de contours nettement arrêtés, mais une sorte de transparence opaque. Il boit de l'eau et du lait sans paraître toucher à aucun autre alimen. » Il semble parfois craintif […] il s'était sauvé ; il avait eu peur, peur de moi, lui ! ».Le Horla, c'est l'Autre, mystérieux, qui cristallise les peurs J'ai peur… de quoi ? ». Son nom même exprime cette étrangeté hors de là, qui fait aussi penser au horsain, mot normand pour désigner l' Les thèmes1. La folie• Chaque page du journal commence par une sorte de bulletin de santé. Le narrateur est d'abord simplement souffrant Je suis malade, décidément !, Mon état, vraiment, est bizarre. ». Très vite, il fait référence à la folie Je deviens fou, décidément, je suis fou !, je me demande si je suis fou. ». Il décline alors le thème de la folie, sous toutes les formes connues par la science ou la religion hallucinations, démence, troubles, fantasmagories, délire » et jusqu'à la possession par le Le surnaturel• Le narrateur décrit précisément les manifestations surnaturelles auxquelles il assiste je vis, je vis, distinctement, tout près de moi » une rose cueillie par une main invisible, l'eau disparue de la carafe, les pages d'un livre tournant toutes seules, le reflet du narrateur kidnappé » dans son miroir. Dans le Horla, le surnaturel est donc essentiellement marqué par l'invisible L'air invisible est plein d'inconnaissables Puissances ».3. Le double• Maupassant connaissait les découvertes de son époque en psychiatrie. Il exploite le thème du double dans ce sens il y a dans l'être deux moi » contradictoires, l'un normal et logique, l'autre inquiétant et irrationnel. Le narrateur se sent menacé par ce second moi » devenu un autre un être étranger, inconnaissable et invisible, anime, par moments, quand notre âme est engourdie, notre corps captif qui obéit à cet autre ». Pour se débarrasser de ce double qui prend possession de lui, le narrateur n'a qu'une issue se tuer Alors… alors… il va donc falloir que je me tue, moi !… ».IV. Les techniques1. Le journal• Maupassant choisit la forme du journal intime. Le narrateur consigne le soir les événements de la journée. Il emploie la première personne. Cela permet de pénétrer les sentiments du personnage et lire son histoire sur le vif. Le journal se caractérise donc par un certain désordre le narrateur ne prend pas de recul par rapport à ce qui lui arrive ; il est encore sous l'emprise de ses angoisses quand il prend la plume. L'aspect décousu de ses remarques favorise le fantastique.• Le récit est irrégulier, fragmentaire le narrateur écrit parfois tous les soirs du 3 au 6 juillet par exemple, d'autres fois il passe un mois sans écrire le 2 juillet suit le 3 juin. Ainsi alternent les accélérations, moments de panique et d'affolement, et les La ponctuation• Maupassant utilise tous les signes et joue particulièrement avec les signes de ponctuation expressifs points de suspension, d'exclamation, d'interrogation. La ponctuation donne son rythme au texte. Au début du livre, elle est surtout constituée de points et de virgules. Dans les passages de peur ou d'affolement, le rythme est saccadé, les signes de ponctuation se bousculent Non… non… sans aucun doute… Alors ?… alors ?… » ; on relève alors huit signes de ponctuation pour sept mots, ce qui exprime bien la confusion du Qui est Maupassant ?• Guy de Maupassant travaille dans l'administration et fréquente Flaubert un ami de sa mère et Zola, qui resteront pour lui des modèles littéraires. Il publie aussi des contes et des nouvelles réalistes dans lesquelles il peint les bourgeois et les paysans normands. En 1877, apparaissent les premiers symptômes de sa maladie, la syphilis. Celle-ci qui provoque de nombreux troubles de la vue, du sommeil, et des maux de tête, qui ne cessent de s'aggraver. Il suit pendant deux ans les cours de Charcot, célèbre psychiatre, à l'hôpital de la Salpêtrière, à Paris, et publie le Horla en 1887. Interné en hôpital psychiatrique, il meurt en 1893.
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ce qu il ya de fou dans le monde