QuellesresponsabilitĂ©s en embauchant en intĂ©rim ? En ayant recours Ă  un intĂ©rimaire, vous serez responsable de la rĂ©alitĂ© des mentions du contrat de mise Ă  disposition et des conditions d’exĂ©cution du travail. Vous serez Ă©galement dans l'obligation d'Ă©tablir une liste des postes Ă  risques, en lien avec le CHSCT et le MĂ©decin du
Auteur Oumar Ndiaye PubliĂ© le 25 October 2018 La pĂ©riode de souplesse est l’une des particularitĂ©s du contrat intĂ©rim que l’on connaĂźt peu. Si l’on devine l’idĂ©e de flexibilitĂ© derriĂšre ce terme, que recouvre-t-il vraiment ? En quoi consiste la pĂ©riode de souplesse intĂ©rimaire ? Qui a recours Ă  la pĂ©riode de souplesse ? Cas du remplacement Avantages liĂ©s Ă  la pĂ©riode de souplesse Avant d'approfondir ce sujet, assurez-vous d'avoir lu notre article sur les "6 raisons de faire appel Ă  une agence intĂ©rim". 1. En quoi consiste la pĂ©riode de souplesse intĂ©rimaire ? DĂ©finition du mĂ©canisme de souplesse en intĂ©rim La pĂ©riode de souplesse est un mĂ©canisme qui permet d’amĂ©nager un contrat de travail intĂ©rim afin de le rendre encore plus flexible. Pratique ! Elle ne peut s’appliquer qu’aux contrats Ă  termes prĂ©cis, c’est Ă  dire aux contrats qui sont Ă©tablis de date Ă  date. La souplesse permet de modifier le terme d’une mission intĂ©rim selon des conditions bien prĂ©cises. Souplesse nĂ©gative Il est ainsi possible d’avoir recours Ă  la pĂ©riode de souplesse pour avancer le terme du contrat intĂ©rim, c’est Ă  dire y mettre fin plus tĂŽt que prĂ©vu initialement. Dans ce cas, on parle de souplesse nĂ©gative », puisque l’intĂ©rimaire travaillera donc moins. Souplesse positive A l’inverse, l’employeur peut Ă©galement dĂ©cider de reporter les termes du contrat de l’intĂ©rimaire pour l’allonger, et il s’agit alors de souplesse positive ». Vous l’aurez compris, cette fois l’intĂ©rimaire travaillera plus ! 2. Qui a recours Ă  la pĂ©riode de souplesse ? Le recours Ă  la souplesse est uniquement Ă  l’initiative de l’entreprise qui emploie l’intĂ©rimaire. La pĂ©riode de souplesse est mise Ă  disposition pour pouvoir s’adapter plus facilement et plus efficacement aux besoins de l’entreprise. L’employeur choisit ou non de s’en servir et le travailleur, doit se conformer Ă  cette dĂ©cision. Comment se calcule la pĂ©riode de souplesse ? La pĂ©riode de souplesse se calcule Ă  partir de la durĂ©e totale de travail, prolongations incluses si le contrat initial a Ă©tĂ© renouvelĂ©. Ainsi, 1 jour de souplesse est accordĂ© tous les 5 jours travaillĂ©s. Notons bien que la souplesse ne peut ĂȘtre utilisĂ©e si elle rĂ©duit la mission de plus de 10 jours. En revanche, pour les missions de moins de 10 jours, 2 jours de souplesse sont accordĂ©s malgrĂ© tout. Chers employeurs, sachez Ă©galement que lorsque vous utilisez le mĂ©canisme de souplesse, le contrat de votre intĂ©rimaire ne peut plus ĂȘtre renouvelĂ© ensuite. Exemple illustrĂ© de la pĂ©riode de souplesse Essayons de rendre le concept un peu plus concret avec un exemple. ConsidĂ©rons un contrat de travail de cinq jours conclu du mardi 13 au lundi 19. Il comporte donc deux jours de souplesse, du jeudi 15 au mercredi 21. La souplesse nĂ©gative permet d’avancer la fin du contrat le vendredi 16 ou le lundi 19 dans la journĂ©e. La souplesse positive permet de reporter la fin du contrat le mardi 20 et jusqu’au mercredi 21 au soir. 3. Cas du remplacement Lorsque l’entreprise a recours Ă  un intĂ©rimaire pour remplacer un salariĂ©, l’utilisation de la souplesse est un peu spĂ©cifique. Cette fois, que le contrat soit Ă  termes prĂ©cis de date Ă  date ou Ă  termes imprĂ©cis lors d’une durĂ©e minimale, la fin de la mission peut ĂȘtre effective le surlendemain du retour du salariĂ© permanent, et ce quelque soit la durĂ©e de la mission. L’objectif de ce cas particulier est de permettre Ă  l’intĂ©rimaire de transmettre les informations au salariĂ© qui a Ă©tĂ© absent et donc d’assurer lĂ  encore, le bon fonctionnement de l’entreprise ! 4. Avantages liĂ©s Ă  la pĂ©riode de souplesse AdaptabilitĂ© La pĂ©riode de souplesse est un mĂ©canisme Ă  disposition des employeurs pour qu’ils puissent ajuster au mieux la main d’Ɠuvre Ă  leur activitĂ©, particuliĂšrement dans les secteurs oĂč la demande est fluctuante. S’il est parfois difficile d’évaluer les besoins et la charge de travail nĂ©cessaires au bon fonctionnement d’une entreprise, les employeurs peuvent ainsi profiter de cette flexibilitĂ© offerte par la pĂ©riode de souplesse. SimplicitĂ© Comme la pĂ©riode de souplesse fait partie intĂ©grante du contrat de travail intĂ©rim, il n’y a aucune formalitĂ© nĂ©cessaire au prĂ©alable pour pouvoir l’appliquer l’employeur n’a pas besoin de se justifier et il ne doit pas Ă©mettre d’avenant de modification ou de renouvellement du contrat initial. Facile, non ? L’entreprise gagne du temps d’un point de vue administratif et comptable. En cas de prolongement d’une mission, l’employeur gagne Ă©galement Ă  ne pas forcĂ©ment devoir former un nouvel intĂ©rimaire. Les enjeux propres aux contrats de travail temporaire sont nombreux et il est nĂ©cessaire de les comprendre pour pouvoir utiliser les mĂ©canismes comme la pĂ©riode de souplesse de maniĂšre Ă©clairĂ©e. Il est indispensable que l’employĂ© comme l’employeur soient au fait de toutes les spĂ©cificitĂ©s du contrat d’intĂ©rim et correctement informĂ©s pour assurer la collaboration la plus fructueuse possible entre les deux parties ! Partager cet article
2 La vie du contrat de mise Ă  disposition. a) La suspension du contrat liĂ©e aux absences du salariĂ©. b) La rupture du contrat de mise Ă  disposition avant son terme. c/ La succession de contrats de mise Ă  disposition. d/ Les litiges relatifs Ă  une mission d'intĂ©rim au sein de l'administration. V/ La situation du salariĂ© intĂ©rimaire PrĂȘter ses salariĂ©s Ă  son voisin, y compris pour des postes qualifiĂ©s, plutĂŽt que de recourir au chĂŽmage partiel ? Voici l’essence mĂȘme de ce dispositif de mise Ă  disposition temporaire de personnel, en vigueur dans les conditions dĂ©crites ci-dessous jusqu’au 31 dĂ©cembre 2020. Qu’est-ce que la mise Ă  disposition temporaire de personnel ?La mise Ă  disposition du personnel s’entend de l’opĂ©ration juridique consistant, pour une entreprise, Ă  prĂȘter un salariĂ© pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e Ă  une autre entreprise, dite utilisatrice », pour la mise en Ɠuvre d’une compĂ©tence ou d’une technique particuliĂšre. La mise Ă  disposition du personnel permet notamment de pallier les difficultĂ©s de recrutement dans certains secteurs. Quel est l’objectif poursuivi par le prĂȘt de main-d’Ɠuvre ?Pendant l’épidĂ©mie de Coronavirus, l’objectif poursuivi par la mise Ă  disposition temporaire de personnel est de permettre Ă  des entreprises qui relĂšvent d’activitĂ©s essentielles Ă  la vie de la Nation par exemple alimentaire, chimie, Ă©nergie, produits de santĂ©..., de pouvoir ĂȘtre maintenues sans interruption afin de permettre aux Français de s’approvisionner et de protĂ©ger leur cet Ă©change, tout le monde est gagnant l’entreprise prĂȘteuse mobilise les compĂ©tences de ses salariĂ©s et Ă©vite de recourir au chĂŽmage partiel ; l’entreprise reçoit des profils compĂ©tents sans avoir Ă  recourir Ă  l’intĂ©rim et au coefficient de facturation. Quels sont les secteurs d’activitĂ© dans lesquels la disposition temporaire de personnel est possible ?Le dĂ©cret n° 2020-1317 du 30 octobre 2020 dĂ©termine les secteurs d'activitĂ© particuliĂšrement nĂ©cessaires Ă  la sĂ©curitĂ© de la Nation et Ă  la continuitĂ© de la vie Ă©conomique et sociale pour lesquels, lorsque son intĂ©rĂȘt le justifie eu Ă©gard aux difficultĂ©s Ă©conomiques liĂ©es Ă  la propagation du covid-19, une entreprise utilisatrice peut bĂ©nĂ©ficier de prĂȘts de main-d'Ɠuvre mĂȘme lorsque le montant facturĂ© par l'entreprise prĂȘteuse est nul ou infĂ©rieur aux salaires versĂ©s au salariĂ©, aux charges sociales affĂ©rentes et aux frais professionnels remboursĂ©s Ă  l'intĂ©ressĂ© au titre de sa mise Ă  disposition s’agit des secteurs d’activitĂ© suivants sanitaire, social et mĂ©dico-social ;construction aĂ©ronautique ;industrie agro-alimentaire ;transport sont les conditions Ă  rĂ©unir pour mettre Ă  disposition temporairement des salariĂ©s ? Dans le contexte actuel d’épidĂ©mie de Coronavirus, la mise Ă  disposition temporaire de personnel suppose l’accord explicite du salariĂ© ;l’accord explicite des deux entreprises ; qu’elle soit non lucrative. Quelles formalitĂ©s accomplir avant de se lancer dans la mise Ă  disposition temporaire de personnel ?Deux documents sont nĂ©cessaires Ă  la mise en place d’un prĂȘt de main d’Ɠuvre la convention de mise Ă  disposition et l’avenant de mise Ă  disposition au contrat de un avenant de mise Ă  disposition dans le contrat de travailSi le salariĂ© accepte d’ĂȘtre mis Ă  disposition, un avenant Ă  son contrat de travail doit ĂȘtre conclu avec l’entreprise prĂȘteuse. L’avenant doit obligatoirement prĂ©ciser La durĂ©e de la mise Ă  disposition, qui peut ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment dĂ©terminĂ©e dĂšs le dĂ©part ou Ă  terme imprĂ©cis lorsque la date de ce terme ne peut ĂȘtre fixĂ©e prĂ©cisĂ©ment par avance. Les tĂąches qui seront confiĂ©es au salariĂ© dans l’entreprise d’ horaires et le lieu d’exĂ©cution du travail. Les caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste de travail qui sera occupĂ© par le salariĂ© mis Ă  disposition. Et Ă©ventuellement une pĂ©riode probatoire. La pĂ©riode probatoire est obligatoire lorsque le prĂȘt de main d’Ɠuvre entraĂźne la modification d’un Ă©lĂ©ment essentiel du contrat de travail modification de la zone gĂ©ographique, de la durĂ©e du travail figurant au contrat, de la rĂ©munĂ©ration ou de la qualification du poste occupĂ© prĂ©vue au contrat. Elle est sinon facultative. Sa durĂ©e doit ĂȘtre raisonnable, en tenant compte de la durĂ©e totale de la mise Ă  disposition. PrĂ©voir une convention de mise Ă  disposition de personnelEn cas de mise Ă  disposition d’un salariĂ©, une convention de mise Ă  disposition de personnel Ă  but non lucratif, conclue entre l’entreprise utilisatrice et l’entreprise prĂȘteuse de main-d’Ɠuvre doit ĂȘtre signĂ©e entre l'entreprise prĂȘteuse et l'entreprise utilisatrice. Il doit ĂȘtre signĂ© autant de conventions qu’il y a de salariĂ©s mis Ă  disposition, une convention signĂ©e pour chaque salariĂ© mis Ă  convention de mise Ă  disposition doit mentionner la durĂ©e de la mise Ă  disposition ;l'identitĂ© du salariĂ©la qualification du salariĂ© ;le mode de dĂ©termination des sommes qui seront refacturĂ©es Ă  l’entreprise utilisatrice par l’entreprise prĂȘteuse, salaires, charges sociales et frais ComitĂ© Social et Économique CSE de l'entreprise utilisatrice doit ĂȘtre consultĂ© avant l'opĂ©ration et informĂ© de la signature des conventions. Quelles sont les consĂ©quences de la mise Ă  disposition temporaire de personnel ?Pendant la mise Ă  disposition temporaire, le salariĂ© conserve son contrat de travail. Le contrat de travail liant le salariĂ© Ă  l'entreprise prĂȘteuse n'est ni rompu, ni suspendu. Le salariĂ© prĂȘtĂ© continue d'appartenir au personnel de son entreprise. Il continue Ă  bĂ©nĂ©ficier des dispositions conventionnelles comme s'il exĂ©cutait sa prestation de travail dans son entreprise d' totalitĂ© de son salaire habituel, versĂ© par son employeur d’origine. L’entreprise qui l’accueille temporairement rembourse ce salaire Ă  l’entreprise d’ la fin de la pĂ©riode de mise Ă  disposition, et du confinement, le salariĂ© doit retrouver son poste de travail identique. Bon Ă  savoir le salariĂ© prĂȘtĂ© continue Ă  ĂȘtre soumis aux rĂšgles en vigueur dans son entreprise d’origine, et au seul pouvoir disciplinaire de son employeur. Les modĂšles simplifiĂ©s d’avenant et de convention de prĂȘt de main d’Ɠuvre Pour faciliter au maximum les dĂ©marches des entreprises et des salariĂ©s qui souhaitent s’engager dans ce dispositif, le ministĂšre du Travail propose des modĂšles simplifiĂ©s de convention de mise Ă  disposition entre entreprises et d’avenant au contrat de travail du d’avenant contrat de travail prĂȘt de main d’ƓuvreDĂ©couvrez notre modĂšle de contrat de mise Ă  disposition. Vous pouvez le tĂ©lĂ©charger gratuitement ci-dessous. ModĂšle de convention prĂȘt de main d’ƓuvreDĂ©couvrez notre modĂšle de convention de prĂȘt de main d’Ɠuvre. Vous pouvez le tĂ©lĂ©charger gratuitement ci-dessous.

Vousavez pris la dĂ©cision de recourir Ă  un intĂ©rimaire. Attention, le contrat de mise Ă  disposition d’un intĂ©rimaire n’est pas un contrat de travail comme les autres ! Il est en effet rĂ©gi par des rĂšgles trĂšs prĂ©cises quant Ă  son contenu, ce qui rĂ©duit les marges de nĂ©gociation de l’entreprise de travail temporaire (ETT) et de l’entreprise utilisatrice

Quels que soient le secteur d’activitĂ© et la taille de votre entreprise, vous pouvez, Ă  un moment ou autre, avoir besoin d’une main d’Ɠuvre ponctuelle rapidement. Dans cette situation, plusieurs solutions s’offrent Ă  vous, dont l’appel Ă  une agence d’intĂ©rim LIP. L’emploi d’un salariĂ© en intĂ©rim est encadrĂ© par le droit du travail et obĂ©it Ă  des rĂšgles spĂ©cifiques que vous devez connaĂźtre. Quelles sont les particularitĂ©s de la lĂ©gislation de l’intĂ©rim ? Quels sont les avantages du travail temporaire pour votre entreprise ? Dans quels cas pouvez-vous faire appel Ă  un salariĂ© pour une mission temporaire ? Le Groupe LIP vous dit tout ! Quels sont les conditions de recours Ă  l’intĂ©rim ? La lĂ©gislation de l’intĂ©rim prĂ©cise les diffĂ©rents cas dans lesquels votre entreprise est autorisĂ©e Ă  faire appel Ă  un salariĂ© pour une mission temporaire. En effet, le recours Ă  l’intĂ©rim ne peut pas avoir comme but de pourvoir un emploi de façon durable dans le cadre de l’activitĂ© normale de votre entreprise. Il doit intervenir uniquement pour l’exĂ©cution d’une tĂąche prĂ©cise et pour une durĂ©e limitĂ©e. Le salariĂ© est rĂ©munĂ©rĂ© sur la base du relevĂ© d’heures fournit par votre entreprise. Dans quels cas pouvez-vous embaucher en intĂ©rim ? Faire appel Ă  un salariĂ© pour une mission en intĂ©rim est autorisĂ© dans les cas suivants Le remplacement d’un salariĂ© absent un de vos salariĂ©s est en congĂ© ou affectĂ© Ă  un autre poste provisoirement ; Le remplacement d’un salariĂ© passĂ© en temps partiel de façon provisoire ; Le remplacement d’un salariĂ© dont le contrat de travail est suspendu, en congĂ© maladie ou congĂ© maternitĂ© ; Le remplacement d’un salariĂ© aprĂšs son dĂ©part dĂ©finitif et avant la suppression programmĂ©e de son poste ; Le remplacement d’un salariĂ© avant l’arrivĂ©e de son remplaçant en CDI ; Le remplacement d’un chef d’entreprise ou d’une personne exerçant une profession libĂ©rale ; L’accroissement temporaire de l’activitĂ© de l’entreprise intensification de la production ; nouvelle commande ou chantier, saisonnalitĂ©, pĂ©riode touristique, soldes, vendanges
. LĂ©gislation de l’intĂ©rim et interdictions de faire appel Ă  un salariĂ© intĂ©rimaire La loi prĂ©voit Ă©galement un certain nombre de situations dans lesquelles le recours Ă  un travailleur temporaire est interdit Postulez sur notre site emploi Si l’entreprise procĂšde dans le mĂȘme temps Ă  des licenciement Ă©conomiques ; Pour remplacer un salariĂ© en grĂšve ; Pour effectuer certains travaux dangereux ; Pour exercer une activitĂ© foraine ; Pour remplacer un mĂ©decin du travail. Les contrats de l’intĂ©rim contrat de mission et contrat de mise Ă  disposition La lĂ©gislation de l’intĂ©rim concerne une relation tripartite liant un salariĂ©, une entreprise utilisatrice et une agence de travail temporaire. En ce sens, l’intĂ©rim est diffĂ©rent d’un contrat court et du portage salarial. Chacune des trois parties doit respecter certaines obligations lĂ©gales. Le contrat de mission du travailleur temporaire Le contrat de mission est le seul contrat de travail intervenant dans la relation tripartite de l’intĂ©rim. Il est conclu entre le travailleur et l’agence. L’entreprise de travail temporaire est donc le seul employeur du salariĂ©. Il n’existe aucune relation contractuelle entre l’intĂ©rimaire et votre entreprise. Vous n’ĂȘtes donc pas “employeur de droit” du salariĂ© mais seulement “employeur de fait”. Le recours Ă  l’intĂ©rim vous permet de bĂ©nĂ©ficier des services d’un salariĂ© sans augmenter les effectifs de votre entreprise ! D’autre part, vous ĂȘtes libre de choisir le montant de la rĂ©munĂ©ration de votre intĂ©rimaire, Ă  condition que celle-ci ne soit pas infĂ©rieure au SMIC, ou au salaire d’un travailleur permanent Ă  un poste Ă©quivalent dans votre sociĂ©tĂ©. Qu’est-ce que le contrat de mise Ă  disposition ? En tant qu’entreprise utilisatrice, vous bĂ©nĂ©ficiez d’une prestation de l’agence d’intĂ©rim qui vous permet de disposer d’un salariĂ© intĂ©rimaire. Vous vous engagez en signant un contrat de mise Ă  disposition auprĂšs d’une agence LIP intĂ©rim. Ce document rassemble toutes les informations concernant la mission du salariĂ© dans votre entreprise Le motif de recours Ă  un salariĂ© intĂ©rimaire ; La durĂ©e de la mission dans votre entreprise ; Les qualifications et certifications requises pour le poste ; Le lieu de la mission ; Les horaires de travail du salariĂ© ; Le montant de la rĂ©munĂ©ration ; Les Ă©quipements de protection nĂ©cessaires pour que le salariĂ© puisse effectuer ses tĂąches en en toute sĂ©curitĂ©. En tant qu’entreprise utilisatrice, votre rĂŽle est d’accueillir le salariĂ©, de le former Ă  sa mission si besoin et de veiller Ă  assurer sa sĂ©curitĂ© au travail. Connaissez-vous L'Ecole de la RĂ©ussite ? Recrutement d’un intĂ©rimaire et dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche Avant le dĂ©but d’un contrat de travail, qu’il s’agisse d’un CDD, d’un CDI ou d’une mission en intĂ©rim, l’employeur a l’obligation de procĂ©der Ă  une dĂ©claration prĂ©alable Ă  l’embauche ou DPAE. La lĂ©gislation de l’intĂ©rim prĂ©voit que cette dĂ©claration doit ĂȘtre effectuĂ©e par l’agence de travail temporaire avant le dĂ©but de la mission du travailleur. Il s’agit d’un document administratif Ă  complĂ©ter sur le site internet de l’URSSAF pour informer les diffĂ©rents organismes de l’embauche d’un salariĂ©. Plusieurs Ă©lĂ©ments doivent alors ĂȘtre renseignĂ©es Le numĂ©ro SIRET et coordonnĂ©es de l’employeur ; Les informations d’identitĂ© du salariĂ© nom, prĂ©nom, date et lieu de naissance et le numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale ; Le type et la durĂ©e du contrat de travail ; La date et l’heure de l’embauche ; La durĂ©e de pĂ©riode d’essai. Cette dĂ©marche administrative obligatoire doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e 8 jours avant la prise de poste du salariĂ©. Renouvellement et rupture du contrat de mise Ă  disposition en intĂ©rim Il est tout Ă  fait possible de prolonger la mission de l’intĂ©rimaire ou de renouveler sa mission. En cas de renouvellement, il vous suffit de signer un nouveau contrat de mise Ă  disposition avec l’entreprise de travail temporaire. Ce contrat est considĂ©rĂ© comme un avenant du premier et comporte les mĂȘme termes et Ă©lĂ©ments. La durĂ©e maximale d’un contrat d’intĂ©rim ne peut excĂ©der 18 mois consĂ©cutifs, renouvellements inclus. Selon la lĂ©gislation, l’entreprise utilisatrice ne peut pas dĂ©cider de rompre le contrat de mission du salariĂ© en intĂ©rim. Seule l’agence d’intĂ©rim le peut puisque c’est elle l’employeur du salariĂ©. Une rupture anticipĂ©e est possible dans certains cas de force majeure ou lorsque le salariĂ© commet une faute grave. Dans ce cas, contactez votre agence pour connaĂźtre les conditions de rupture qui respectent la lĂ©gislation de l’intĂ©rim. Embauchez un intĂ©rimaire avec votre agence LIP Vous ĂȘtes Ă  la recherche d’un salariĂ© qualifiĂ© pour une durĂ©e ponctuelle ? Nos pros du travail temporaire peuvent vous proposer les meilleurs profils en fonction de votre besoin. L’avantage de LIP ? Nos agences sont spĂ©cialisĂ©es et nos experts connaissent votre mĂ©tier et les spĂ©cificitĂ©s de votre domaine d’activitĂ© afin de rĂ©pondre Ă  vos demandes. Trouvez l’agence LIP prĂšs de chez vous et soyez accompagnĂ© dans votre processus de recrutement, en intĂ©rim, CDI ou CDD ! Siun contrat de mise Ă  disposition comporte une erreur, vous ne pouvez le constater que sur le contrat. Or, celui-ci est rarement Ă©mis dans les deux jours ouvrables Ă  l’issue du dĂ©marrage de la mission. Ainsi, vous ne pouvez dĂ©tecter un Ă©cart avec la rĂšglementation intĂ©rim qu’une fois l’erreur dĂ©jĂ  commise.
LE CONTRAT DE MISE À DISPOSITION C’est le contrat commercial passĂ© entre l’entreprise de travail tem-poraire ETT et l’entreprise utilisatrice. _ Il est Ă©tabli par Ă©crit, pour chaque salariĂ©-e, dans les deux jours ouvrables qui suivent la mise Ă  disposition. _ L’absence d’écrit entraĂźne la nullitĂ© absolue du contrat et le/la sala-riĂ©-e en mission peut ĂȘtre considĂ©rĂ©-e comme liĂ© Ă  l’utilisateur par un contrat de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. _ Ce contrat comporte un certain nombre de mentions obligatoires, notamment des informations qui justifient le recours par l’utilisateur au travail temporaire. _ Ainsi, pour des travaux urgents nĂ©cessitĂ©s par des mesures de sĂ©-curitĂ©, il convient d’indiquer la nature de ces travaux et de justifier l’urgence par exemple, la rĂ©paration de la toiture de l’usine. _ S’il est fait appel Ă  un intĂ©rimaire pour remplacer un-e salariĂ©-e, il faut indiquer le nom et la qualification du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e. CONTRAT DE MISSION Doivent Ă©galement ĂȘtre portĂ©s au contrat - le terme de la mission et les souplesses » s’il en est fait usage ; - les caractĂ©ristiques particuliĂšres du poste de travail Ă  pourvoir par exemple horaires en 2 x 8, port de charges, produits employĂ©s, situation de l’atelier, etc. et l’indication, le cas Ă©chĂ©ant, que ce poste figure sur la liste des postes de travail prĂ©sentant des risques particuliers pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des intĂ©rimaires, qui est Ă©tablie par le chef d’établissement ; - la qualification professionnelle exigĂ©e, le lieu de la mission et l’horaire ; - le montant de la rĂ©munĂ©ration avec ses diffĂ©rentes composantes, y compris les Ă©ventuelles primes et accessoires de salaires, qui serait perçu aprĂšs pĂ©riode d’essai par un-e salariĂ©-e de l’entreÂŹprise utilisatrice ayant une qualification Ă©quivalente et occupant le mĂȘme poste de travail ; - la nature des Ă©quipements de protection individuelle que le/la sa-lariĂ©-e doit utiliser et le cas Ă©chĂ©ant, l’indication des Ă©quipements personnalisĂ©s casques et chaussures de sĂ©curitĂ© qui sont fournis par l’ETT. En revanche, toute clause tendant Ă  interdire l’embauchage par l’utilisateur du/de la salariĂ©-e temporaire Ă  l’issue de sa mission est rĂ©putĂ©e non Ă©crite. [*CAS DE RECOURS*] _ Le recours au travail temporaire doit rĂ©pondre Ă  l’obligation d’effectuer des tĂąches non durables dĂ©nommĂ©es missions, et ne doit pas permettre de pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale de l’entreprise. Les cas de recours limitativement Ă©numĂ©rĂ©s par la loi sont les suivants Code du travail, art L. 1251-6. _ Remplacement en cas - d’absence d’un-e salariĂ©-e de l’entreprise utilisatrice. Ce motif est utilisĂ© pour remplacer le/la salariĂ©-e temporairement absent-e arrĂȘt maladie, congĂ©s payĂ©s, congĂ© maternitĂ©, formation,
 indiÂŹcation obligatoire du nom et de la qualification du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e ; - de suspension de son contrat de travail ; - de dĂ©part dĂ©finitif prĂ©cĂ©dant la suppression de son poste de travail ; - d’attente de l’entrĂ©e en service effective d’un-e salariĂ©-e recrutĂ©-e par contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e appelĂ© Ă  le remplacer. Dans le cas de remplacement d’un-e salariĂ©-e absent-e ou dont le contrat de travail est suspendu, le contrat peut prendre effet avant l’absence de salariĂ©-e. En outre, le terme de la mission peut ĂȘtre reportĂ© jusqu’au surlendemain du jour oĂč le/la salariĂ©-e de l’entreprise utilisatrice reprend son emploi art. Accroissement temporaire d’activitĂ© en cas d’augmentation temporaire de l’activitĂ© habituelle de l’entreprise utilisatrice. Une entreprise peut faire appel Ă  des salariĂ©-e-s intĂ©rimaires lors-qu’elle doit faire face Ă  un accroissement temporaire d’activitĂ© ou surcroĂźt temporaire d’activitĂ©. Ce recours peut rĂ©pondre aux situations suivantes - survenance dans l’entreprise, qu’il s’agisse de l’entrepreneur principal ou d’un sous-traitant, d’une commande exceptionnelle Ă  l’exportation dont l’importance nĂ©cessite la mise en oeuvre de moyens quantitativement ou qualitativement exorbitants de ceux que l’entreprise utilise ordinairement, cette possibilitĂ© Ă©tant subordonnĂ©e Ă  la consultation prĂ©alable du ComitĂ© d’Entreprise ou, Ă  dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©-e-s du personnel ; - exĂ©cution d’une tĂąche occasionnelle prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie et non durable, c’est-Ă -dire d’une tĂąche ponctuelle qui ne relĂšve pas de l’activitĂ© principale de l’entreprise mais qui peut se reproduire informatisation d’un service, action de formation d’une catĂ©gorie de salariĂ©-e-s, audit
 ; - travaux urgents dont l’exĂ©cution immĂ©diate est nĂ©cessaire pour prĂ©venir les accidents imminents, rĂ©parer les insuffisances du matĂ©-riel, des installations ou des bĂątiments de l’entreprise prĂ©sentant un danger pour les personnes, organiser les mesures de sauvetage
 **Travaux temporaires par nature ** emplois saisonniers ou pour lesquels il est d’usage constant de ne pas recourir au CDI. _ Ils sont normalement appelĂ©s Ă  se rĂ©pĂ©ter chaque annĂ©e, Ă  date Ă  peu prĂšs fixe en fonction du rythme des saisons ou des modes de vie collectives et qui sont effectuĂ©s pour le compte d’une entreprise exerçant des activitĂ©s obĂ©issant aux mĂȘmes variations. _ Les branches d’activitĂ©s oĂč certains travaux ont un caractĂšre saisonnier sont surtout l’agriculture, les industries agroalimentaires et le tourisme. Dans l’agriculture et les industries agro-alimentaires, il s’agit des travaux liĂ©s Ă  la rĂ©colte. Le tourisme, les travaux saisonniers liĂ©s aux saisons, centres de loisirs, les stations touristiques, hĂŽtellerie, restauration
. Cas particuliers de recours autorisĂ©s Outre les cas prĂ©vus Ă  l’article L. 1251-6, la mise Ă  disposition d’un-e salariĂ©-e temporaire auprĂšs d’une entreprise utilisatrice peut intervenir - 1- Lorsque la mission de travail temporaire vise, en application de dispositions lĂ©gales ou d’un accord de branche Ă©tendu, Ă  favoriser le recrutement de personnes sans emploi rencontrant des difficultĂ©s sociales et professionnelles particuliĂšres ; - 2 - Lorsque l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise utilisatrice s’engagent, pour une durĂ©e et dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret ou par accord de branche Ă©tendu, Ă  assurer un complĂ©ment de formation professionnelle au/Ă  la [* Cas de recours interdits*] -*Remplacement d’un-e salariĂ©-e en grĂšve ; - pour pourvoir un poste concernĂ© auparavant par un licenciement Ă©conomique ou pour un motif de commande exceptionnelle Ă  l’exportation consultation prĂ©alable obligatoire du comitĂ© d’entreprise, Ă  dĂ©faut des dĂ©lĂ©guĂ©-e-s du personnel. Dans les six mois suivant un licenciement pour motif Ă©conomique, il est interdit de faire appel Ă  un-e salariĂ©-e temporaire au titre d’un accroissement temporaire de l’activitĂ©, y compris pour l’exĂ©cution d’une tĂąche occasionnelle, prĂ©cisĂ©ment dĂ©finie et non durable, ne relevant pas de l’activitĂ© normale de l’entreprise utilisatrice. L. 1251-9. Cette interdiction porte sur les postes concernĂ©s par le licenciement dans l’établissement. L’interdiction ne s’applique pas - 1 - Lorsque la durĂ©e du contrat de mission n’est pas susceptible de renouvellement et n’excĂšde pas trois mois ; - 2 - Lorsque le contrat est liĂ© Ă  la survenance dans l’entreprise, qu’il s’agisse de celle de l’entrepreneur principal ou de celle d’un sous-traitant, d’une commande exceptionnelle Ă  l’exportation dont l’importance nĂ©cessite la mise en Ɠuvre de moyens quantitativeÂŹment ou qualitativement exorbitants de ceux que l’entreprise utilise ordinairement. Cette possibilitĂ© de recrutement est subordonnĂ©e Ă  l’information et Ă  la consultation prĂ©alables du comitĂ© d’entreprise, ou, Ă  dĂ©faut, des dĂ©lĂ©guĂ©-e-s du personnel, s’il en existe. Les dĂ©rogations prĂ©vues au 1° et 2° n’exonĂšrent pas l’employeur de respecter la prioritĂ© de rĂ©embauche prĂ©vue Ă  l’article L. [*TRÈS IMPORTANT*] _ Le respect de cette interdiction s’impose au niveau de l’établissement et non de l’entreprise ; - cette interdiction s’applique pendant les six mois qui suivent le licenciement, le point de dĂ©part de cette pĂ©riode de six mois Ă©tant la date de notification du licenciement au/Ă  la salariĂ©-e concernĂ©-e ; - les postes auxquels s’applique cette interdiction sont les postes concernĂ©s par le le poste qu’occupaient le ou les salariĂ©-e-s licenciĂ©s ne peut ĂȘtre isolĂ©, il y a lieu d’admettre que sont ainsi visĂ©s les postes nĂ©cessitant la mĂȘme qualification professionnelle dans l’unitĂ© de travail Ă  laquelle Ă©tait affectĂ© le ou les salariĂ©-e-s licenciĂ©-e-s atelier, chantier, service, bureau. Pour effectuer certains travaux particuliĂšrement dangereux figurant sur une liste Ă©tablie par voie rĂ©glementaire, dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 4154-1. DURÉE Le contrat d’intĂ©rim conclu de date Ă  date comporte une durĂ©e maximale de - dix-huit mois renouvellement inclus la durĂ©e maximale de dix-huit mois s’applique en cas d’accroissement temporaire d’activitĂ© un seul renouvellement est autorisĂ©, remplacement d’un-e salariĂ©-e absent ou dont le contrat est suspendu et pour les emplois Ă  caractĂšre saisonnier ; - neuf mois en cas d’attente de l’entrĂ©e en service effective d’un-e salariĂ©-e recrutĂ©-e par contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e ou pour la rĂ©alisation de travaux urgents, nĂ©cessitĂ©s par des mesures de sĂ©curitĂ© ; - vingt-quatre mois en cas de mission exĂ©cutĂ©e Ă  l’étranger ou de survenance d’une commande exceptionnelle Ă  l’exportation. TrĂšs important dans ce dernier cas, le contrat ne peut ĂȘtre infĂ©rieur Ă  six mois. La succession de contrats pour cas de recours surcroĂźt d’activitĂ© », est interdite. _ Contrat de quatorze jours et plus entre deux contrats, le poste de travail ne doit pas ĂȘtre occupĂ© ni par un intĂ©rimaire, ni par un CDD pendant le 1/3 temps de la durĂ©e du contrat et son renouvellement, s’il y a lieu. _ Contrat de moins de quatorze jours entre deux contrats, le poste de travail ne doit pas ĂȘtre occupĂ© ni par un intĂ©rimaire, ni par un CDD pendant la moitiĂ© de la durĂ©e du contrat et son renouvelleÂŹment, s’il y a lieu. _ Pour l’apprĂ©ciation du dĂ©lai devant sĂ©parer les deux contrats, il est fait rĂ©fĂ©rence aux jours d’ouverture de l’entreprise ou de l’établisÂŹsement concernĂ©e. LES CONTRATS SANS TERME PRÉCIS Le contrat de travail temporaire n’est soumis Ă  aucune durĂ©e maximale lorsqu’il est conclu sans terme prĂ©cis. Il doit simplement comporter une durĂ©e minimale qui est librement fixĂ©e par les parties. Exemple Si un contrat de travail temporaire est conclu sans terme prĂ©cis pour le motif de remplacement d’un-e salariĂ©-e en CDI, CDD absent, le contrat doit comporter une durĂ©e minimale et il a alors pour terme la fin de l’absence du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e, quelle que soit la durĂ©e de celle-ci. Par dĂ©rogation Ă  ce principe, et conformĂ©ment Ă  l’accord du 24 mars 1990, un contrat de travail temporaire qui est conclu, sans terme prĂ©cis, dans l’attente de l’arrivĂ©e d’un-e salariĂ©-e recrutĂ©-e en CDI, ne peut avoir une durĂ©e supĂ©rieure Ă  neuf mois. L’expiration du contrat sans terme prĂ©cis En principe, lorsque le contrat comporte un terme prĂ©cis, il cesse de plein droit Ă  l’échĂ©ance de ce terme, sous rĂ©serve, pour ce qui concerne le contrat de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e, des dispositions applicables aux salariĂ©-e-s victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle et aux reprĂ©sentants du personnel. Le contrat sans terme prĂ©cis cesse en principe au jour de la fin de l’absence du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e ou de la rĂ©alisation de l’objet pour lequel il a Ă©tĂ© conclu. En cas de retour du/de la salariĂ©-e remplacĂ©-e ou de rĂ©alisation de l’objet du contrat avant l’expiration de la durĂ©e minimale, le contrat a pour terme le dernier jour de la durĂ©e minimale. Au cours des 48 heures de dĂ©but de mission, un contrat Ă©crit doit obligatoirement ĂȘtre adressĂ© Ă  l’intĂ©rimaire art. L. 1251-17, il doit ĂȘtre signĂ© par le/la salariĂ©-e en mission. Si le contrat de mission ne vous est pas remis dans ce dĂ©lais de 48 heures, vous ĂȘtes en droit de rĂ©clamer la requalification dans l’entreprise utilisatrice. Lorsque vous signez votre contrat, indiquez prĂ©cisĂ©ment Ă  cotĂ© de votre signature la date oĂč vous signez. Celui-ci indique notamment - la qualification du/de la salariĂ©-e ; - le salaire de rĂ©fĂ©rence, en dĂ©taillant les primes et accessoires divers ; - le motif de recours Ă  un ou une salariĂ©-e temporaire en cas de remplacement d’un-e salariĂ©-e absent-e, le nom de celui-ci et sa qualification ; - les dates exactes de dĂ©but et de fin de mission ; - les caractĂ©ristiques prĂ©cises du poste de travail ainsi que les horaires ; - le lieu de travail ; - la nature des Ă©quipements individuels de protection EPI que l’intĂ©rimaire doit utiliser. Il doit prĂ©ciser si ceux-ci sont le cas Ă©chĂ©ant, fournis par l’ETT ; - le nom et l’adresse de la Caisse de Retraite ComplĂ©mentaire et de l’organisme de prĂ©voyance auxquels cotise l’ETT ; - une clause de rapatriement du/de la salariĂ©-e Ă  la charge de l’ETT lorsque la mission s’effectue hors du territoire mĂ©tropolitain. [*Attention *] cette clause devient caduque en cas de rupture du contrat Ă  l’initiative du/de la salariĂ©-e. Les indications portĂ©es sur le contrat constituent autant de garanties pour l’intĂ©rimaire quant Ă  la qualification, son salaire, la durĂ©e minimum de sa mission. [*TRÈS IMPORTANT*] _ À chaque poste de travail correspond une qualification, un salaire, des conditions prĂ©cises de sĂ©curitĂ©. Si un changement de poste de travail survient en cours de mission, un nouveau contrat doit prĂ©alablement ĂȘtre Ă©tabli. _ En cas d’accident de travail dans une situation irrĂ©guliĂšre, la responsabilitĂ© de l’intĂ©rimaire peut se trouver engagĂ©e. Sanctions contre l’employeur _ Des sanctions pĂ©nales sont prĂ©vues en cas de non remise ou non signature, dans les deux jours suivant le recrutement du/de la salariĂ©-e intĂ©rimaire, d’un contrat Ă©crit comportant la dĂ©finition prĂ©cise de son motif et lorsque le contrat de travail temporaire ou contrat de mission ne mentionne pas l’ensemble des Ă©lĂ©ments de rĂ©munĂ©ration exigĂ©s par la loi. Idem en cas de violation du principe d’égalitĂ© de rĂ©munĂ©ration entre les salariĂ©-e-s permanent-e-s de l’entreprise. [*Le lieu de la mission*] En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, il correspond Ă  l’adresse oĂč se situe l’entreprise utilisatrice. Cependant, il peut changer en cours de mission. Dans ce cas, un avenant au contrat de mission doit ĂȘtre Ă©tabli. C’est notamment le cas, lorsque l’on travaille sur diffĂ©rents chantiers. Si vous ĂȘtes amenĂ©s Ă  travailler Ă  plusieurs endroits, le contrat doit comporter le lieu de travail principal ainsi que les possibilitĂ©s de dĂ©placement et les indemnitĂ©s s’il y a lieu. LA PÉRIODE D’ESSAI La pĂ©riode d’essai permet au/Ă  la salariĂ©-e de s’assurer que le poste proposĂ© correspond Ă  ses attentes. Elle permet Ă©galement Ă  l’employeur de s’assurer que le/la salariĂ©-e qu’il embauche conviendra ou non pour le poste qu’il lui propose. Le contrat d’intĂ©rim peut comporter une pĂ©riode d’essai - contrat infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  un mois deux jours ; - contrat entre un et deux mois trois jours ; - contrat de plus de deux mois cinq jours. Les jours d’essai se comptent en jours ouvrĂ©s, c’est-Ă -dire en jours effectivement travaillĂ©s. Au cours de la pĂ©riode d’essai, l’intĂ©rimaire peut immĂ©diatement interrompre sa mission, de mĂȘme que l’entreprise utilisatrice. Si le salariĂ© a dĂ©jĂ  effectuĂ© une mission dans une entreprise Ă  un poste donnĂ©, et qu’il est rĂ©embauchĂ© ultĂ©rieurement sur le mĂȘme poste ou son contrat fait l’objet d’un renouvellement, la pĂ©riode d’essai ne peut ĂȘtre rĂ©itĂ©rĂ©e. En cas de transformation d’un contrat de travail temporaire en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e, la durĂ©e de la mission effectuĂ©e chez l’utilisateur au cours des trois mois prĂ©cĂ©dant l’embauche doit ĂȘtre dĂ©duite de la pĂ©riode d’essai et ĂȘtre prise en compte dans le calcul de l’anciennetĂ©, cette durĂ©e peut ĂȘtre augmentĂ©e si accord des parties. [* RĂ©munĂ©ration de la pĂ©riode d’essai*] _ La rĂ©munĂ©ration correspondant Ă  la pĂ©riode d’essai ne peut ĂȘtre diffĂ©rente de celle qui est prĂ©vue par le contrat de mission. RUPTURE ANTICIPÉE DU CONTRAT Rompre avant son terme le contrat de travail d’un intĂ©rimaire est interdit sauf pour faute grave. L’ETT qui rompt le contrat de travail du/de la salariĂ©-e intĂ©rimaire avant le terme prĂ©vu au contrat doit proposer Ă  celui-ci, un nouveau contrat de travail prenant effet dans un dĂ©lai maximum de trois jours ouvrables - qui sont rĂ©munĂ©rĂ©s - et d’une durĂ©e au moins Ă©quivalente Ă  celle qui restait Ă  courir du contrat prĂ©cĂ©dent. La nouvelle mission proposĂ©e ne peut comporter de modifications en ce qui concerne la rĂ©munĂ©ration, qualification, horaire de travail et temps de transport. Sinon le salaire est dĂ» jusqu’au terme du contrat, y compris l’indemnitĂ© de fin de mission. A dĂ©faut, ou si le nouveau contrat est d’une durĂ©e infĂ©rieure Ă  celle restant Ă  courir du contrat prĂ©cĂ©dent, l’ETT doit assurer au/Ă  la salariĂ©-e une rĂ©munĂ©ration Ă©quivalente Ă  celle qu’il aurait perçue jusqu’au terme du contrat, y compris l’indemnitĂ© de fin de mission. [*Attention *] _ Les ETT tentent rĂ©guliĂšrement de vous faire signer un avenant au contrat afin de se dĂ©gager de cette obligation, ne signez rien sans consulter vos dĂ©lĂ©guĂ©-e-s CGT. Si l’intĂ©rimaire rompt son contrat de mission prĂ©maturĂ©ment sauf rupture en pĂ©riode d’essai, il risque d’ĂȘtre condamnĂ© Ă  verser Ă  l’ETT des dommages-intĂ©rĂȘts correspondant au prĂ©judice subi et se voit privĂ© d’indemnitĂ© de fin de mission. [*Rupture du contrat pour force majeure*] _ En cas de rupture anticipĂ©e du contrat de mission en raison d’un sinistre relevant d’un cas de force majeure, le/la salariĂ©-e a droit Ă  une indemnitĂ© compensatrice correspondant au moins Ă  la rĂ©munĂ©ration qu’il aurait perçue jusqu’au terme de son contrat circulaire DRT n° 2002-08 du 2 mai 2002. [*Attention au chĂŽmage partiel*] _ Il est Ă  noter qu’un certain nombre d’entreprises tentent de se dĂ©barrasser des intĂ©rimaires, avant la fin de la mission, en les intĂ©grant dans les dispositifs de chĂŽmage partiel. _ Une pĂ©riode de chĂŽmage partiel ne peut ĂȘtre imposĂ©e aux salariĂ©-e-s intĂ©rimaires. Cette argutie, recommandĂ©e par le gouvernement sarkozyste mais non prĂ©vue par la loi, cherche Ă  contourner le droit du travail et soutenir les employeurs pour leur Ă©viter de payer les rĂ©munĂ©rations restant Ă  verser dans le cadre de la mission initialement prĂ©vue. Le Code du Travail prĂ©voit que tout intĂ©rimaire victime d’une rupture anticipĂ©e de contrat, dĂ©cidĂ©e soit par l’entreprise utilisatrice soit par l’agence d’intĂ©rim, doit ĂȘtre payĂ© Ă  100 %, primes et indemnitĂ©s comprises, jusqu’au terme prĂ©vu de sa mission. La recommandation ministĂ©rielle ne peut se substituer au Code du Travail. Ce n’est qu’une incitation faite aux patrons pour leur permettre de se dĂ©barrasser, au moindre coĂ»t, des salariĂ©-e-s intĂ©rimaires et dĂ©molir ainsi les quelques protections qui existent dans le travail temporaire. RUPTURE ANTICIPÉE DU CONTRAT EN CAS D’EMBAUCHE À DURÉE INDÉTERMINÉE Un-e salariĂ©-e intĂ©rimaire peut valablement rompre son contrat de mission, dĂšs lors qu’il a pu se faire embaucher dans une autre entreprise en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. _ Un justificatif de la rĂ©alitĂ© de l’embauche prĂ©vue doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  l’employeur, telle une lettre d’engagement comportant une date de l’embauche ou un contrat de travail, si la durĂ©e indĂ©terminĂ©e de l’engagement y figure. La rĂ©alitĂ© de l’intention d’embauche s’apprĂ©cie au moment oĂč le/la salariĂ©-e dĂ©cide de rompre son contrat prĂ©caire. _ L’employeur ne peut donc invoquer un prĂ©judice, si l’embauche ne se rĂ©alise finalement pas. _ Le/la salariĂ©-e notifie par Ă©crit la rupture anticipĂ©e de sa mission Ă  l’ETT, elle-mĂȘme chargĂ©e d’en aviser l’entreprise utilisatrice, en lui prĂ©cisant la date de fin du prĂ©avis. [*Obligation de prĂ©avis*] _ À dĂ©faut d’accord entre les parties, le/la salariĂ©-e devra respecter une pĂ©riode de prĂ©avis dont la durĂ©e est calculĂ©e sur la base d’un jour par semaine compte tenu de la durĂ©e totale du contrat, reÂŹnouvellement inclus. La durĂ©e maximale du prĂ©avis ne peut dĂ©passer deux semaines. _ La durĂ©e du prĂ©avis est exprimĂ©e en jours ouvrĂ©s, c’est-Ă -dire en jours travaillĂ©s. _ L’indemnitĂ© de fin de mission IFM n’est pas versĂ©e dans cette hypothĂšse, dans la mesure oĂč le contrat est rompu Ă  l’initiative du/de la ANCIENNETÉ EN CAS D’EMBAUCHE Lorsqu’à la fin de la mission, l’entreprise utilisatrice dĂ©cide d’embaucher le/la salariĂ©-e intĂ©rimaire, la durĂ©e des missions effectuĂ©es dans cette entreprise par l’intĂ©rimaire au cours des trois mois prĂ©cĂ©dents l’embauche est prise en compte pour le calcul de l’anciennetĂ© du/de la salariĂ©-e. REQUALIFICATION DE CONTRAT Le Code du Travail interdit l’entreprise utilisatrice de recourir au contrat d’intĂ©rim pour pourvoir durablement un emploi liĂ© Ă  l’activitĂ© normale et permanente de l’entreprise ». Il n’est pas rare de constater que dans un grand nombre d’entreprises utilisatrices, les intĂ©rimaires en poste totalisent parfois plusieurs annĂ©es de prĂ©sence en continu. En pleine pĂ©riode de crise, les sala-riĂ©-e-s intĂ©rimaires sont les premiers Ă  ĂȘtre brutalement remerciĂ©s ». En effet, l’entreprise utilisatrice procĂšde au licenciement » de l’intĂ©rimaire par le non-renouvellement du dernier contrat de mission. Cependant, le Code du travail et la jurisprudence prĂ©voient un moyen de protection efficace pour le/la salariĂ©-e intĂ©rimaire la requalification en CDI contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Ce/cette dernier-e peut exiger une indemnisation devant le Conseil de Prud’hommes. [**Quelques cas de requalification de contrat*] _ [*SurcroĂźt ou accroissement temporaire d’activitĂ©*] _ Un-e salariĂ©-e qui travaille durant une longue pĂ©riode sous contrats d’intĂ©rim successifs, pour occuper un poste qui pourrait devrait ĂȘtre pourvu par un-e salariĂ©-e en CDI. La durĂ©e maximale d’un contrat de mission, ou de l’ensemble des contrats successifs, ne peut dĂ©passer dix-huit mois. _ [*Remplacement*] _ Un-e salariĂ©-e qui est recrutĂ©-e pour remplacer de maniĂšre systĂ©matique et durant plusieurs mois, voire plusieurs annĂ©es, les salariĂ©-e-s absent-e-s dans l’entreprise maladie, congĂ©s payĂ©s, etc.. _ [*Non transmission de contrat*] _ Le dĂ©faut de transmission du contrat dans les deux jours ouvrables qui suivent l’embauche. _ [*Occupation irrĂ©guliĂšre Ă  l’issue de la mission*] _ Lorsqu’à l’expiration de sa mission, l’intĂ©rimaire continue Ă  travailler dans l’entreprise utilisatrice, sans que cette derniĂšre ait conclu un contrat de travail avec lui ou un contrat de mise Ă  disposition avec une ETT, il est rĂ©putĂ© liĂ© Ă  l’utilisateur par un CDI. Le fait de continuer Ă  travailler aprĂšs la fin du contrat, sur ordre verbale de l’employeur, ne serait-ce que quelques jours, transforme immĂ©diatement la relation de travail en CDI. _ [*Motif autre que le cas de recours utilisĂ©*] _ Recrutement d’un intĂ©rimaire pour remplacer un grĂ©viste. [*TRÈS IMPORTANT*] _ Il est prĂ©fĂ©rable d’engager une Ă©ventuelle action juridique Ă  l’issue de la mission. La requalification de contrat dĂ©pend essentiellement de la qualitĂ© des preuves apportĂ©es devant le Conseil des Prud’hommes. Vous devrez par consĂ©quent conserver l’ensemble des documents justifiant de votre prĂ©sence chez l’utilisateur contrats de mission, bulletins de paie, arrĂȘts maladie, certificats de travail, attestations PĂŽle emploi, plannings, carnet d’heures rempli par vous-mĂȘme ou feuilles de pointage, photocopie de badge d’accĂšs, tĂ©moignages, etc. Vous disposez d’un dĂ©lai maximum de cinq ans suivant la date de la fin du contrat, pour rĂ©clamer vos jamais tout seul. Essayez de vous regrouper et prenez contact avec l’Union Syndicale de l’IntĂ©rim CGT qui vous aiguillera vers les structures locales de la CGT afin de vous aider Ă  constituer votre dossier.
Lecode du travail ne prĂ©voit aucune condition quant Ă  la forme juridique de l’EU. Ainsi, une ETT peut mettre Ă  disposition des salariĂ©s intĂ©rimaires auprĂšs de toute entreprise : SA, SARL, SAS, mais Ă©galement auprĂšs d’une association, d’une SCI, d’un auto-entrepreneur, etc. Le contrat de mise Ă  disposition doit ĂȘtre conclu
LintĂ©rim ou travail temporaire consiste Ă  mettre Ă  la disposition d’une entreprise dite entreprise utilisatrice, le temps d’une mission, des salariĂ©s embauchĂ©s par une entreprise de travail temporaire. L’opĂ©ration d’intĂ©rim se traduit alors par la conclusion de 2 contrats : un contrat de mise Ă  disposition entre l’entreprise de travail temporaire et j4qBA. 123 375 244 61 97 45 31 376 47

contrat de mise à disposition intérim